ROCK EN STOCK L’ÉMISSION·LUNDI 27 JANVIER 2020·3 MINUTES

Elfika – Secretum Secretorum – Metal symphonique

Sortie digitale : 17 janvier / Sortie physique : 28 février, Chez Valkyrie Rising

Voilà une formation que l’on suit depuis ses débuts, avec une démo (2015) qui avait attiré notre attention. Même si tout n’était pas parfait, le groupe affichait clairement ses intentions et on pouvait espérer le meilleur pour la suite. Et donc après plusieurs années de concerts et de travail, pour mûrir son projet, Elfika arrive enfin avec son premier album « Secretum Secretorum ».

Un disque de métal symphonique qui s’est donné le temps de ses ambitions : Concept pointu, orchestrations soignées et production au niveaux. Et pourtant tout n’était pas gagné d’avance puisque, shooté en pleine ascension, le combo a dû revoir son line-up, ce qui n’est jamais simple. Restait donc à la barre, les indéboulonnables Laure (chant) et Manu (Basse) pour composer ce qui deviendra cet album.

Après une intro digne d’un Hans Zimmer, le première assaut arrive avec « So Human ». On constate d’entrée le talent du nouveau guitariste Anthony Parker qui illumine le titre. Les voix sont également excellentes, rehaussées par des chœurs maîtrisés. Un morceau direct et efficace qui ne laisse pas de place aux doutes quand aux qualités d’Elfika. Dans le même registre, on peut citer « Broken Wings » et sa rythmique décapante. Le duo Manu (basse) / Axel Thomas (batterie) s’en donne à cœur joie. Le riff est teigneux et le soli en fin de morceau, imparable. On se paye même le luxe d’un superbe pont piano/voix en milieu de titre…

Arrive en suite, la pièce maîtresse de ce « Secretum Secretorum », celle qui dévoile le potentiel de cette formation : « Dark Virgin », décomposée en quatre parties. Un superbe Ave Maria d’abord (The Prayer ), deux pavés metal sympho en suite (From Heaven to Hell / Revenge) très Nightwish dans l’âme. Et enfin « Redemption » final plus posé, et propice aux envolées lyriques, pour une conclusion assez impressionnante à cette œuvre. La dernière piste du disque (inferno) est une relecture de la démo, qui s’intègre bien à l’ensemble même si on pourra noter un peu de maladresse dans une orchestration un peu datée.

On a aimé : La richesse des compos, La solidité du nouveau line-up, l’ambition du projet. La voix souvent sublime de Laure mais qui passe parfois à coté…

On n’a pas aimé : …Des à cotés étonnants d’ailleurs. Quand elle nous livre un tel Ave Maria et de telles réussites dans les notes hautes et les refrains. Difficile de la voir tomber à coté dans les graves et les couplets les plus basiques…

Verdict : De l’ambition chez Elfika et de belles promesses pour l’avenir. Un premier album très honnête qui passe pas loin du sans faute et qui pourrait tenir tête à quelques têtes d’affiche, sans problème. Fans de Métal symphonique, n’hésitez pas une seule seconde, cet album est fait pour vous.

Lien de la chronique

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